Le col de Vars fut un grand classique du Tour de France quand, arrivant à Briançon (ou à Gap) en provenance de la côte d'Azur, les coureurs escaladaient à la suite la trilogie Allos, Vars & Izoard (Indigestion...).
Pour notre part, c'est le versant nord que nous allons gravir pour une ascension de 19 kilomètres pas faciles du tout.
En effet, les 10 premiers kilomètres ont de forts pourcentages comparables à ceux de l'Izoard.
Heureusement la route est belle. Dommage que certains automobilistes en profitent pour se prendre pour des pilotes de rallye ! C'est souvent le cas des autochtones, aussi appelés indigènes, qui sont persuadés de connaître parfaitement la route et savoir y conduire : Brassens chanta, je crois, "Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part..."
Lorsque nous arrivons à Vars, station de ski composée de plusieurs villages, la pente se fait plus douce.
A Saint Marcelin, nous faisons la connaissance de Marcelin !
C'est un frêne de 6,50m, transformé en skieur de fond. Ses skis servent de banc et l'on peut s'y reposer comme autrefois on pouvait s'arrêter à l'ombre de son feuillage.
St Marcelin est décidément un village accueillant.
L'eau est potable, ici ! Qu'on en prenne de la graine dans nos régions où seuls les cimetières peuvent encore fournir de l'eau au cycliste assoiffé !
C'est aussi un fort joli village : Bravo !
La station de Vars ressemble plus à une station de ski classique...
Le refuge Napoléon, face à un petit lac, est devenu un bistrot.
Les paysages sont moins grandioses qu'hier.
Mais Lolo arrive au...
Et nous faisons demi-tour, encore une fois...
...dans la descente nous faisons une halte pour LE petit casse-croûte.
C'est aujourd'hui (et hier) que nous avons vu le plus de "voyageurs" à vélo : nous sommes sur la route des Grandes Alpes qui permet de traverser la chaîne de montagne de Thonon les Bains à Menton, un classique du cyclotourisme.
La descente est moins technique que celle de l'Izoard et rapidement nous rentrons à...
...Guillestre.
Il nous faut encore démonter la tente et regagner notre villégiature d'Allemont.
Après un week-end de repos, nous partons lundi pour l'Aveyron puis le Cantal où Laurence veut terminer le pari de ses 50 ans.
J'aime beaucoup les bancs de St Marcelin, avec des dossiers de chaise: l'idée est sympa!!!
RépondreSupprimerQuant au skieur, j'aurais peut-être préféré l'ombre du frêne!!!
En ce qui concerne ces magnifiques paysages qui "n'ont qu'un seul défaut: c'est d'être habités!" (dixit Brassens aussi), s'ils vous paraissent moins grandioses que ceux de l'Izoard, ils me semblent, quant à moi, magnifiques!!
Quel délice les Alpes du Sud, plus de trente ans de pratique et nous découvrons toujours !
RépondreSupprimerquelques épisodes sur ce lien
et bien sûr le col de Vars
BRAVO a vous deux, et merci pour vos récits, Hubert