lundi 20 août 2012

Le col du Sabot, CHAPEAU !

Si je ne devais garder qu'un souvenir de mes aventures "cinquantenaires", ce serait ce col.
POURQUOI DONC  ?
Mais parce que :
- il a un nom facile à retenir (bien appréciable pour ma mémoire percée comme de vieilles chaussures)

- il a un nom joli à mon oreille (ce n'est pas comme celui de la Morte . brrrr....)

- c'est le plus dur que j'ai eu à grimper. Quand j'ai regardé les hauteurs après le Collet (bienvenu celui-là -même si on n'avait pas vraiment l'impression de franchir un col- car j'ai eu 2 cols pour le prix d'un, vu la difficulté, cela les valait bien), et que j'ai décelé quelques morceaux de route qui semblaient bien raides, je me suis dit "Non, là, je ne pourrai pas passer". Donc changement de stratégie : j'ai baissé la tête et ai limité mon regard à 1,50 m devant la roue. Cela a tout changé, cela devenait plus facile.

Je me suis quand même arrêtée une quinzaine de fois pour parcourir les 14 km. Voilà pourquoi Jean-Pierre a écrit que nous avions pris notre temps. Voilà aussi pourquoi il m'a proposé ce défi, connaissant ma manière de pratiquer le vélo, il savait que je pouvais le relever.
Alors, oui, Mickaël, c'est tout à mon honneur d'y être arrivé. Et cela semble insurmontable à des personnes qui pédalent peu. Mais d'autres lecteurs, plus aguerris que moi sur leur vélo, habitués à rouler vite sans, surtout au déshonneur, poser pied à terre, doivent doucement rigoler de ma "performance".
Après réflexion, peut-être qu'ils ne posent pas pied à terre car, comme moi, ils ne peuvent pas redémarrer :  comme je mets tout à gauche (dérailleur et plateau), quand il faut repartir, je pédale dans le vide. Ce qui explique la vidéo du message précédent : je zig et je zag (chacun ses stratégies!)

- Les 2 derniers km ont été longs. J'avais hâte que cela se termine. Et puis, à environ 500 m du but, j'ai regardé derrière moi et j'ai découvert les nombreux lacets que j'avais franchis et la beauté du paysage ...

Une immense émotion m'a submergée :
"M...., je viens de là-bas !" Cela a été la seule fois où la sensation a été si forte.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que ça donne l'impression que tu grimpes au mur, sur la photo!!!
    Mais visiblement, l'effort a été largement récompensé!
    Ces photos sont magnifiques: ça donnerait presque envie de monter sur un vélo et vous suivre!!!

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Merci beaucoup !