50 ans, 50 cols ! La cyclouturière...: Jeudi 19 juillet : Les Alpes, étape 3

Ce jeudi 19 juillet, un col méconnu nous attend : le col du Sabot. Ce col qui culmine à 2130 m n'a jamais été franchi par les coureurs du Tour de France et pour cause, c'est un cul-de-sac même si on peut faire la descente sur l'autre versant, mais à pied ou en VTT !
Et pourtant, le col du Sabot, c'est le plus beau !

Voici cette montée, telle qu'elle est présentée sur le livret "30 itinéraires cyclotouristes en Oisans".

Et voici le profil de la montée qui nous attend ! 14 kilomètres aux rudes pourcentages...

C'est ici que ça commence : début de lamontée vers la station de Vaujany, nous quittons la route du Glandon.

Un peu plus de 5 kilomètres d'ascension avec de fortes pentes mais la route est large et belle...

La route monte en lacet et l'on traverse quelques hameaux.

On est rarement sous les 10% ! Comme d'ailleurs sur les 14 kilomètres de l'ascension...

A Vaujany nous faisons une petit pause près du téléphérique qui transporte les touristes sur la montagne en face : pas sûr que nous monterions dans cet engin...

Nous admirons également la cascade qui fait face au village.

Nous reprenons notre montée et la traversée de Vaujany, comme celle du village de La Vilette un peu plus haut, ne nous donne aucun répit ! La pente est toujours aussi abrupte.

Elle ne s'adoucit quelque peu qu'après 7 km d'ascension environ après le Collet, le 37ème col franchi par Laurence depuis le 1er janvier.

Mais ce fut de courte durée.

Il nous reste encore 7 kilomètres pour atteindre les 2130 mètres d'altitude quand le Collet se situe à 1400 mètres : 700 m à monter en 7km, le pourcentage moyen est facile à calculer...

Pourtant cette montée est une pure merveille.

Le paysage est magnifique.

La petite route gravillonnée nous offre de jolis lacets...

Et surtout, nous avons l'impression d'être seuls au monde par cette magnifique journée !

Certains jours, on peut voir des troupeaux se prélasser sur cette route pastorale. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas mais le tintement des cloches nous accompagna comme en témoigne cette petite vidéo.

Quel calme, n'est-ce pas ?

Depuis le lac, en bas, au loin là-bas, nous grimpons vers ce col méconnu :

Doucement mais sûrement, Lolo s'approche de son but.

C'est ici, à l'abri du vent que nous avalons notre casse-croûte.

Sur l'autre versant du col, nous apercevons le lac de Grandmaison que nous avons longé voici deux jours lors de notre montée vers la Croix de Fer.

A regret, il nous faut redescendre avec prudence car la route est étroite et quelques tranchées recouvertes de tubes métalliques peuvent être dangereuses.