jeudi 29 mars 2012

Couturière, vraiment ?

Quand je me suis présentée comme cyclote couturière, j'ai été un peu rapide.
Mon copain Larousse précise : "Couturière : Personne qui confectionne des vêtements sur mesure." Oui, je pourrais, oui, je l'ai fait, mais seulement jupes et robes à mon usage personnel. J'en referai certainement quand l'envie me reprendra. J'ai quelques coupons de tissu d'avance prévus à cet effet.

J'aurais dû écrire : je couds un peu, beaucoup, passionnément. Une passion qui m'accompagne depuis longtemps, qui a été mise parfois en veilleuse. Mais depuis quelques mois, j'y consacre une grande partie de mes loisirs. J'ai laissé les vêtements de côté. Je travaille plus dans la déco et l'accessoire, que je nomme pompeusement mes créations textiles, où je donne libre cours à la créativité et l'invention.

Cette folie créatrice a démarré le 23 juillet 2010, au lendemain de la visite de deux expositions à Paris avec Olga.
Rétrospective Yves Saint Laurent au Petit Palais 

"BOUTONS" à la Fondation Mona Bismarck
Nous avons passé du temps à regarder les détails. En particulier dans cette salle où étaient exposés les vêtements inspirés des peintres. Un éblouissement pour les yeux.
Application de motifs colorés




Veste entièrement rebrodée de perles et de paillettes
Une pure merveille


 Au retour, j'ai échafaudé mille idées dans ma tête. Rapidement j'en ai réalisé une : ce sac offert à Olga


Depuis, les modèles se bousculent dans mon cerveau, qui a emmagasiné de nombreuses visions, glanées depuis plus de 15 ans au fil des revues feuilletées et des expositions visitées.


Je mélange plusieurs techniques : applications, patchwork, broderie au point de croix, broderie au ruban, et je crée des cadeaux personnalisés au gré de mes besoins, le dernier pour une collègue qui vogue vers d'autres horizons.

Merci à Julia pour son don de tissu qui me fait du profit.

Ça y est, je me lance : mon carnet de commande est ouvert.



Et pour terminer, une petite trouvaille dans ce chassé- croisé "couture/vélo".
Comme moi, vous serez heureux d'apprendre qu'un couturier est le "long muscle superficiel qui prend en écharpe toute la surface antérieure de la cuisse".

dimanche 25 mars 2012

Promenade bucolique

Difficile de résister au sam'di au soleil. Ce sera ma première grande sortie de l'année.

Les mollets sont découvrent, ils vont prendre des couleurs. 

Aujourd'hui, le pique-nique s'impose.

Nous avons cassé la croûte près d'une écluse, bercés par le bruit de l'eau. Pour un peu, nous nous serions cru en vacances !!!!

Mais avant je me mets à l'aise. 

Ainsi que Jean-Pierre, qui décidément ne peut se passer de ses chères cartes.
Il nous a concocté un circuit parsemé de quelques grimpettes - il paraît qu'il faut que je me prépare - à quoi, je me demande bien ! Bref, j'ai mis à rude épreuve mes mollets et mon dos.

Mais ce fût une très belle journée de vélo. Nous avons roulé dans une France profonde, rurale, rustique, qui fleure bon l'authenticité.

Nous avons fait moisson de photos. Pour une fois, l'appareil photo fut partagé.












 Et conté fleurettes. 







Dommage que notre appareil-photos ne soit pas très performant pour faire des zooms. Aurez-vous reconnu (dans le désordre) : des violettes, du forsythias, des anémones des bois, des jonquilles, des chatons, des ficaires.

Bien sûr, nous avons croisé sur notre chemin des églises : 

des arbres :


 Nous avons fait une halte à Belleau,
enclave américaine dévolue au recueillement.




mercredi 21 mars 2012

Ca chauffe sous les casquettes

"Il est établi qu'à partir de 45 ans on perd 3,5 % de nos fonctions cognitives tous les 10 ans" (Le Parisien du 18/03) Ce que je confirme ...
Mais, plutôt que d'acheter une boîte de 30 capsules à 15 € (avec un code d'accès pour 15 jours d'entrainement spécial neurones, quand même), je vous propose de "blogguer".

La langue française m'enquiquine bien souvent avec ses particularités, mais finalement je prends plaisir à triturer les mots.

J'ai eu du mal à venir poser ma marque sur ce blog car JPLP a ouvert la voie d'une manière magistrale. Mais je me prends au jeu, et me rends compte que c'est un outil formidable pour actionner ses neurones (je vais le conseiller dans les maisons de retraite).

Merci à Mickaël qui apporte souvent  son grain de sel à ce blog. Son dernier commentaire me fait penser à Pierre Louki, qui avait une façon bien particulière de tricoter les mots.

"LE PRINTEMPS EST ARRIVE", mais pour les lilas nous attendrons un peu. Ainsi que pour les "magnolias". A l'heure où on parle de CLOCLO à tire-larigot, je me souviens des chansons de Michel Fugain et du Big Bazar. Et en creusant un peu, me revient aussi en mémoire : "J' voudrais bien, ouin, ouin, ouin, mais je peux point, ouin, ouin, ouin". Oui, je sais c'est un autre genre.

Pour faire le tour rapide de la question, sachez que j'étais fan de François Valérie, et que dans les mariages, je chantais "L'oiseau et l'enfant" de Marie Myriam. Tout un programme... J'assume...

Tout ce verbiage pour revenir à la mémoire, point de départ de ma réflexion du jour. Car, comme le dit si bien Michèle Bernard dans sa chanson "Tête de linotte" :


Plus d' piles dans la télécommande

Et l'aquarium n'a plus de poissons
L'écran est vide et tu t' demandes
"Mais qui donc a pu couper le son ?"

Ton magnéto, ta calculette
Qui pataugent dans le goudron chaud
Foutus tes dicos, tes disquettes
Et même ta souris qu'a dit ciao !

Tout ce que t'avais mis en mémoire
Ton disque dur, comme une armoire
Bourrée de linge et d' naphtaline
Un gros bug et y a tout qui s' débine

C'était une blague, non, c'est pas vrai
Pas b'soin d' te faire hara-kiri
Mais quand même, si ça t'arrivait
Écoute-moi, est-ce que t'as appris

Au moins une chanson par cœur
Dans ta tête de bois, ta caboche
Celle que tu veux : Le p'tit bonheur
La Javanaise ou Les trois cloches

Rien qu'une chanson qui t' fait du bien
Mais tout entière, couplets, refrain
Et va pas m' raconter d'histoires
Que t'aurais pas l' temps, pas d' mémoire

Dans une tête de linotte
Y a toujours quelques notes
Un trésor tout petit
Qui chantera toute sa vie

J' veux pas jouer les rabat-joie
Mais la vie, ça fait pas qu' des risettes
T'as plein d' gadgets au bout des doigts
Mais t'as comme du brouillard dans ta tête

À voir le monde par des lucarnes
Un beau jour, on se retrouve tout nu
Sans rien, pas d'ami, pas de larmes
Et la peur de traverser la rue

Un coup d' blues, une vacherie du sort
Nous v'là projetés dans l' décor
D'un mauvais film où, sans doublure,
Faut quand même savoir faire bonne figure

À la guerre ou même en cabane
Dans un scanner, on s' sent tout p'tit
Et dans le silence de son âme
On est content d'avoir appris

Au moins une chanson par cœur
Dans ta tête de bois, ta bobine
Celle que tu veux : Le déserteur
Frou-frou, Laisse béton, Nuits de Chine

Rien qu'une chanson pour t'nir le coup
Quoi qu'il arrive et jusqu'au bout
Et va pas m' raconter d'histoires
Que t'aurais pas l' temps, pas d' mémoire

Alors je vous invite à ouvrir votre boîte à souvenirs, et à nous faire partager vos souvenirs musicaux (Isabelle, je te préviens, je ne comprends pas l'anglais !)

jeudi 15 mars 2012

Sortie printanière

Aujourd'hui, première sortie en fin de journée. C'était trop tentant avec ce beau soleil.

21 km en une heure. J'ai fait "Pont Lorois" : expression vraiment personnelle qui remonte à nos séjours bretons.


Le Pont Lorois, situé sur la commune de Belz en Morbihan, enjambe la Ria d'Etel et relie le Pays d'Auray au Pays de Lorient. Il est l'unique passage entre les deux rives. Il évite ainsi un long crochet vers Landévant, le nombre de kilomètres de côtes étant d'environ 125km. Ce pont, construit aux environs de 1842, porte le nom du préfet de l'époque.

Il fut d'abord à péage en 1851 (5 centimes pour une personne à pied, 10 pour un cavalier, 20 pour une charrette de campagne...). Ensuite, il fut détruit deux fois, en 1894 par un ouragan et en 1944 lors de la Seconde Guerre Mondiale. 
Le pont actuel est inauguré le 13 septembre 1956 et doit son nom à Édouard Lorois, préfet du Morbihan de 1838 à 1848. Sa longueur totale est de 237 m.

Lorsque je franchis ce pont à vélo, j'accélère car il faut le partager avec les voitures dont les conducteurs ne sont pas toujours patients. Quand la circulation est dense, les automobilistes s'impatientent à rouler au pas derrière les cyclistes, ou les dépassent en les frôlant. Bref, moins longtemps cela dure, mieux c'est pour moi. 

Donc je rentre la tête, j'appuie à fond sur les pédales, c'est ce que j'appelle faire "Pont Lorois".
Entendons-nous bien : je fournis cet effort sur une très petite distance (entre 100 et 150 m). Je l'ai déjà dit, la pratique du vélo est pour moi placée sous le signe du plaisir.

Quand je débute ma sortie par la route du cimetière et que je fait "Pont Lorois", c'est la preuve que je suis en forme. Ce qui était le cas aujourd'hui. 
Les petites sorties du soir sont l'occasion pour que je roule à une allure un peu soutenue. Et oui, 21 km, c'est à peu près ma vitesse de croisière. 

Le printemps arrive : j'ai vu les premiers ficaires.


A cette période, je guette les petites fleurs qui pointent leur nez. Elles le font toujours aux alentours du 15 - 20 mars. Comment je le sais ? Un anniversaire approche, et deux jours avant cette naissance, le soleil nous accompagnait lors d'une promenade champêtre. Aussi, chaque année depuis 22 ans, c'est un repère.




Marie-Julie a quelques violettes dans sa menotte. Mon bouquet est constitué de "coucou". Mais attention, les coucous jaunes, de la famille des primulacées. Et pas des coucous violets.





Car quand Jean-Pierre cueille des coucous, il cueille ces fleurs :
Vous avez reconnu une orchidée sauvage, de la famille des orchidacées.
Il y a fort longtemps, ce fut l'occasion d'une discussion enflammée, chacun revendiquant l'appellation "coucou" pour sa fleur. En allant chercher des photos sur Internet - chacun sa méthode, certains prennent des photos, d'autres fouillent sur le WEB - j'ai découvert que cette fleur porte le doux nom de "Silène fleur de coucou"


samedi 10 mars 2012

Noir et blanc

Ces couleurs ont été à l'honneur il y a 15 jours avec l'attribution de nombreux oscars au film "The artist".

Mais le noir et le blanc sont-ils des couleurs ?
"Techniquement parlant, le noir est l'absence totale de lumière. La couleur étant, elle, la sensation sur notre œil des radiations lumineuses, le noir n'est pas une couleur. De même, le blanc n'est pas une couleur à proprement parler puisqu'il est la "somme" de toutes les couleurs.
Cependant, d'un point de vue plus "artistique", le noir et le blanc jouent un rôle tout à fait semblable à celui que jouent les "vraies" couleurs : ce sont des teintes qui ont leur place sur une palette, qui participent aux mélanges de couleurs, et nous utilisons les mots "noir" et "blanc" pour définir la couleur de certains objets. Dans ce sens, ce sont des couleurs." 
                                                                                                        (www.unine.ch/laquinzainedelascience)

Revenons au film  "The artist" qui a une esthétique particulière à laquelle je suis sensible. J'avoue aussi que le regard souriant de Jean Dujardin est très charmeur. Mais il en est de même de celui de l'actrice principale Bérénice Bejo. Et son coup de sifflet vaut son pesant d'or...


    Mais ce qui  m'a attiré indéniablement vers ce film c'est le plaisir à contempler des chapeaux- cloches



J'étais assurée d'en voir beaucoup, car l'histoire relatée dans ce film se passe à une époque où ce chapeau était roi.
"Comme son nom l’indique, le chapeau cloche est en forme de cloche, emboîtant la tête et cachant le front. Il est généralement en feutre. Chapeau à la mode dans les années 20, il symbolise l’élégance des années folles."






Il y a quelques années, j'avais crocheté ce modèle, mais dans une couleur un peu palote dont je me suis vite lassée.


Revenons au noir et blanc, couleurs de l'élégance, du raffinement, de la sobriété. Tout est affaire de dosage. Avec une petite pointe de couleur comme le suggère l'ami Mickaël. Ce qui pourrait donner cela :
Le point de départ de ce scrapbooking (réalisé en octobre 2010) a été la carte offerte par Danièle. Puis j'ai "brodé" autour.

dimanche 4 mars 2012

COLLAGES

Tandis que certains se mettent en jambe pour préparer les défis 2012, 
j'ai proposé à Olga et Arnoldo de venir bricoler.

Aujourd'hui c'est collage textile sur cadre en toile préalablement peint. Vous pouvez aussi utiliser un couvercle de boîte à chaussures.


Il faut de la place pour étaler tout le "bazar" nécessaire à la création :
des chutes de tissu, de la colle blanche, un fer à repasser et de la toile thermocollante pour renforcer le tissu, du ruban adhésif double-face
des rubans et des dentelles

des boutons
Et puis il faut faire fuser les idées, essayer des combinaisons de couleurs, de formes ... 
Certaines idées seront abandonnées en cours de route
Après 3 heures de dur labeur 
nous sommes satisfaites du résultat obtenu :