Le lundi 23 avril 2012 : un petit col de plus...

Donc c'est à moi de raconter  cette semaine dans le Massif central.

Ce fut tout d'abord une petite promenade autour d'Aurillac, un petit échauffement, histoire de tester un petit col... mais pas un faux col !

Le début de la montée est raide.

Et très vite nous prenons de la hauteur ! Aurillac est construite dans un "creux".

La campagne est verte, le ciel est gris mais il ne pleut pas.

Et Laurence arrive facilement à décrocher son neuvième col.

Puis bien vite nous sommes confrontés à une route barrée, pour cause de travaux.

La déviation nous oblige à grimper une rude côte aux pourcentages impressionnants et au revêtement "dégueulasse" (je ne vois pas quel autre terme employer...). Il n'y a pas que les cols qui sont durs !

Grâce à mon petit labo photo, je pourrais même faire accroire que la météo fut clémente, le temps de prendre cet arbre au buron en photo :

Il n'en fut rien !

Au village de Boussac, nous pûmes admirer le clocher à peigne de l'église.

Il n'y a pas que les cloches des vaches dans cette belle région !

Sur le mur de cette église, se trouve une des rares plaques de cocher que j'ai pu voir durant cette semaine cycliste.

Puis ce fut le descente vers Saint Simon  par une belle route en lacets.

A Saint Simon, où trône sur le place du village le tilleul "Sully", vieux de plus de 400 ans puisque planté à l'époque où Sully était ministre de l'agriculture du bon roi Henri IV. Cela ne nous rajeunit pas, ma brave dame !

Après avoir franchi la Jordanne, nous pourrions rentrer directement vers Aurillac mais nous ajoutons à notre petite balade une dernière côte (sans col au sommet, une côte gratuite en somme, pour le plaisir...). Cette côte fut également gravie par les coureurs du Tour de France lors de leur dernière arrivée à Aurillac en 2000...et quelques.

Arrivés sur la Route des crêtes, nous faisons un arrêt à Saint Jean de Dône.

Village où je peux encore compléter ma collection d'arbres.

Revenus à notre point de départ avant midi, et sous la pluie, nous remarquons la qualité de la peinture qui servit à louer nos exploits voici 3 ans.
Dis, Gilles, tu peux nous dire la marque de cette peinture qui résiste si bien aux outrages du temps ?