vendredi 8 juin 2012

Redressement productif

Changement d'époque, changement de priorité. En 1981, le ministère du temps libre m'a fait rêver. En 2012, quel ministère pour faire rêver nos jeunes, aussi enthousiastes aujourd'hui que je l'étais hier à l'idée du changement à venir ?

Notre ministre a du boulot sur la planche. Je ne suis pas certaine qu'il puisse redresser grand-chose. Tout au plus pourra-t-il faire quelques plâtrages, à l'image de ces pâtés que nos petits hommes oranges s'acharnent à saupoudrer sur nos routes pour boucher les trous, au grand dam des cyclistes. Y a-t-il des formations pour cela, où on apprendrait comment lisser ce fichu goudron pour qu'il fasse corps avec le bitume initial ?

Les grands médias nous apportent leur lot quotidien d'usines qu'il faut redresser - ça s'est calmé pendant quelques semaines, élections présidentielles obligent, mais c'est reparti de plus belle- pour lesquelles des hommes et des femmes se battent. Un repreneur par-ci, une coopérative par-là, quelques mois, quelques années de répit sont gagnés au prix de lourds sacrifices. Depuis que j'ai lu "Les vivants et les morts" de Gérard Mordillat, à chaque nouvelle usine prise dans la tourmente, je ne peux m'empêcher de penser "Mes petits gars, vous êtes en train de vous faire avoir".

Je suis bien incapable de faire une analyse économique ou politique , qui apporterait sans nul doute un début d'explication à ce phénomène de désindustrialisation, qui s'accompagne de reconversion, chômage, vies humaines brisées. Je me demande seulement si tout cela ne relève pas de choix qui ont été faits il y a ... 50 ans ?

Je ne peux pas me souvenir, et pour cause, je n'étais pas née, mais je sais qu'il y a eu un évènement d'importance au début des années soixante dans ma ville natale.


Bref rappel pour situer cet évènement :
L'exploitation de charbon de manière industrielle remonte au milieu du XIXème siècle, avec les besoins liés au développement rapide des chemins de fer. Puis ce sera l'invention de l'électricité à la fin de ce même siècle. A Decazeville, l'exploitation organisée du charbon débute vers 1826-1927.
Les deux guerres mondiales vont ralentir le rythme de la production charbonnière.

"En 1945, Maurice Thorez et le général de Gaulle décrètent la mobilisation des mineurs et lancent la bataille du charbon. C'est l'union sacrée des communistes et du chef de la France libre pour relever le pays et le mineur, travailleur de l'ombre, se voit attribuer le titre de premier ouvrier de France.
Dans des conditions difficiles, car la pénurie est générale, mais avec le soutien de toute la nation, les mineurs vont gagner la « bataille du charbon » et contribuer dans une large mesure au relèvement économique du pays.
Les compagnies minières, aux prises avec des difficultés financières consécutives à la crise économique de 1930, n'avaient pu consacrer à la modernisation de leurs matériels que des moyens insuffisants. A la libération, le retard technique est énorme."


La nationalisation de l'industrie charbonnière est effective avec la loi du 17 mai 1946 portant création des Charbonnages de France et de neuf houillères de bassin : les Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais, les Houillères du bassin de Lorraine et sept houillères (Aquitaine, Auvergne, Blanzy, Cévennes, Dauphiné, Loire et Province) qui seront rassemblées en 1969 au sein des Houillères de bassin du Centre et du Midi.

"Les houillères se lancent alors dans un programme de modernisation ambitieux axé sur la concentration des sièges et la mécanisation des chantiers. La reprise de la production est spectaculaire en cette année 1946. Il sera extrait plus de 47 millions de tonnes. En 1947 on comptera plus de 350 000 mineurs qui « iront au charbon » pour relever l'industrie et l'économie française.

La production et le rendement croissent régulièrement. Le rendement triple en vingt cinq ans et la production passe de 46,6 millions en 1945 à 58,9 millions en 1958. C'est l'année record de production charbonnière française.
Cependant se profile déjà le spectre de la récession. Le gouvernement demande à Charbonnages de France une étude tendant à la réduction de 10% de sa capacité de production et à la fermeture des unités déficitaires

En 1960 le plan Jeanneney prévoit une réduction de la production nationale à 53 millions de tonnes pour 1965. La part du charbon dans les besoins énergétiques diminue avec la montée en puissance des énergies nouvelles (gaz, pétrole, énergie hydraulique, nucléaire). De 98% elle passe à moins de 50%."  
(source : www.charbonnagedefrance.fr) 

A Decazeville (qui compte une mine de fond et une mine à ciel ouvert "La Découverte"), la situation est la suivante :
« L’exploitation du fond à Decazeville produit en moyenne 40 % de cailloux et 60 % de charbon... Sur ces 60 % de charbon, 40 % sont d’assez mauvaise qualité et ne constituent qu’un bas produit utilisable seulement dans la Centrale thermique de Penchot ». Le charbon n’est pas cokéfiable, « il reste utilisable par l’industrie et par les centrales thermiques d’EDF... Le coût de la production est de 80 NF par tonne... La valorisation, c’est-à-dire la recette qu’il est possible d’obtenir en vendant ce charbon, est à l’heure actuelle de 50 NF par tonne... Le déficit est de 30 NF par tonne, donc de l’ordre de 40 % du coût de revient. L’exploitation du fond de Decazeville est largement déficitaire depuis de nombreuses années. Le déficit a été de 70 millions de NF ». Pour le pouvoir « rien ne permet de penser que cette situation ait chance de se redresser (...) Quant aux perspectives de valorisation, elles sont très mauvaises (...) ; si l’endettement d’une entreprise est normal lorsqu’il s’agit d’accroître ses capacités de production ou pour couvrir ses frais d’exploitation lorsque le déficit paraît devoir être provisoire, il ne l’est pas dans le cas d’un déficit inéluctable. » 
La production de Decazeville devait passer de 650 000 tonnes en 1960 à 200 000 en 1965, les effectifs ouvriers de de 2747 à 350. Les solutions prévues par le plan consistaient en la mise à la retraite anticipée, mutations dans d'autres bassins miniers et licenciements avec possibilité de réembauche dans des industries nouvelles implantées avec l'aide financière des houillères.

L'année 1960 voit les premières manifestations et grèves, à l'appel des syndicats CGT, FO et CFTC,  auxquels se joint la FDSEA, syndicat agricole, le but étant de ne pas dresser la classe ouvrière contre la classe paysanne . Decazeville et le bassin houiller sont à cette époque un bastion rouge dans un département à visage modéré, au sens de la représentation politique au sein du Conseil Général.

Une manifestation d'ampleur aura lieu à Rodez le 20 novembre 1960 pour défendre la mine mais aussi les exploitations agricoles qui gravitent autour , ainsi que l'économie du département. Les tracts annoncent l'apocalypse : "Dans 20 ans le département de l'Aveyron serait sans vie et dans l'affre de la misère et de l'exode".

Dans ce département où l'influence de l'Eglise catholique est très importante, l'évêque de Rodez prend position, rappelant la doctrine sociale de l'Eglise : "L'homme nepeut être sacrifié aux nécessités de la technique, de la rentabilité, de la reconversion."

Au cours de cette manifestation, aucune allusion ne sera faite à la politique européenne qui, pour le parti communiste, est responsable de cette crise. En effet,  la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) est créée le 18 avril 1951, pour une période de 50 ans. S’inspirant du plan Schuman, six pays signent un traité visant à placer leurs industries lourdes du charbon et acier sous une tutelle commune. Nul ne peut fabriquer désormais ses propres armes de guerre pour les diriger contre les autres, comme par le passé. Ces six pays sont l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ce sont les pays fondateurs de l'Union Européenne.

Cette manifestation, présidée par le maire de Decazeville et des parlementaires modérés, d'à peine quelques un milliers de personnes encadrée par trois compagnies de CRS, est un succès.

En septembre 1961, les partis politiques de gauche, les syndicats ouvriers et paysans demandent à leurs adhérents de ne pas participer aux manifestations publiques organisées à l'occasion du voyage officiel de de Gaulle en Aveyron. Pour lui, "Decazeville, c'est un problème local, mais ce n'est pas qu'un problème local. Le cas de Decazeville fait partie du problème charbonnier d'Europe."


Le 8 novembre 1961, 29 ouvriers et 2 employés sont licenciés à la cokerie (où est distillée (gazéification des composants indésirables) la houille afin d'obtenir le coke). A l'appel du Comité de Défense du Bassin, une nouvelle manifestation a lieu à Decazeville le 24 novembre 1961.

J'ai trouvé cette photo dans un livre offert il y a peu par Sarra : Se souvenir des années 60 - 365 jours en France.Elle portait cette légende :"Soutenus par la population, les mineurs manifestent contre la fermeture des puits et les licenciements. D'importants mouvements de grève éclatent en 1961 et en 1963." Mais point de date et d'origine. Quelques indices me donnaient à penser qu'il s'agissait bien de la grève de Decazeville : la pancarte "Le bassin ne périra pas" et la configuration d'une rue en pente. Mais il me fallait en être sûre.

J'ai retrouvé cette photo dans un document édité par le collectif Xister qui s'est créé à l'occasion de la commémoration des grèves de 1961-1962. Là encore point de source d'authentification (je suppose que c'est une photo parue dans le Midi Libre ou la Dépêche du Midi) et de date. Mais la photo est moins resserrée et j'ai confirmation du lieu.

La foule descend la rue Cayrade. A droite apparaît un tabac. J'ai un doute sur son existence aujourd'hui, mais il a y a peu, il existait toujours. J'ai repéré (peu visible ici) une enseigne LIP. Il y avait toujours une bijouterie il y a une dizaine d'années. A gauche des manifestants, il y a actuellement le Crédit Agricole.

Cette manifestation rassemble  5000 personnes selon la préfecture, 8000 d'après la Dépêche. Selon le préfet, l’atmosphère est très lourde et l’ambiance est survoltée du fait de la propagande extrémiste. Le commissaire de police chef des services de sécurité publique fait une analyse différente. « La récente manifestation du 24 novembre s’est déroulée dans le calme, mais les esprits étaient tendus (...) Le calme a été observé mais les consignes données par le cartel syndical (...) avaient été celles de la non-violence (...) la plus large unité d’action a été réalisée. La grève des commerçants dans tout le bassin, la grève administrative des mairies, la position des instituteurs ayant cessé les cours à 11 heures, le tocsin sonnant le glas, tout contribuait à donner à cette manifestation une ampleur inaccoutumée et une résonnance psychologique profonde. »


La grève est décidée, elle commence le 19 et se fait sur le tas, avec occupation des lieux. Le 21 décembre une manifestation réunit au moins 10000 manifestants. Le tocsin sonne, sur des pancartes apparaissent des inscriptions telles que « Respect pour notre dignité », « Du travail pour nos maris et pour nos fils », « Des sous pour papa ».On remarque dans le cortège la présence de nombreux membres du clergé, d’instituteurs laïcs et privés.


Une grève est organisée le jour de Noël. L’évêque est présent à Decazeville et des messes sont célébrées au fond de la mine.  Le 27 décembre, dix jeunes décident de faire une grève de la faim de trois jours pour soutenir les mineurs. Le maire de Decazeville et ses adjoints descendent au puits central. Le 28 décembre, 4000 (d’après le préfet) 10000 (d’après la JOC et l’ACO) manifestants se réunissent à Rodez, dont 2000 femmes de mineurs. Les commerçants ont fermé les magasins. 


En même temps, les conseils municipaux des communes du Bassin Houiller démissionnent. Le préfet refuse les démissions mais les maires se considèrent comme démissionnaires. Une assemblée extraordinaire des maires de l’Aveyron a lieu le 31 décembre 1961. Il y a un accord sur le principe d’une démission avec grève administrative partielle immédiate. Dans une motion, les maires protestent contre l’information tendancieuse de la télévision et de la radio. Ils « affirment qu’à travers le combat des mineurs se joue le destin de tout un département qui encore que singulièrement riche en valeurs humaines n’intéresse que très relativement les technocrates (...) » Une reconversion est nécessaire, mais les mineurs reconvertis ne doivent pas voir « leur pouvoir d’achat amputé ». - Les salaires des mineurs sont supérieurs à la moyenne des salaires aveyronnais - Les démissions vont être massives dans les arrondissements de Villefranche de Rouergue et de Rodez mais beaucoup moins nombreuses dans le Sud Aveyron.

Le 3 janvier, quatre délégués du Comité Intersyndical et quatorze mineurs de fond donnant une conférence de presse à Paris qui réunit plus de cent journalistes.

Un reportage est présenté à l'ORTF le 3 janvier 1962. Je n'arriverai pas à insérer directement la vidéo. Vous pouvez la consulter en cliquant sur le lien  http://www.ina.fr/fresques/jalons/fiche-media/InaEdu01035/les-greves-de-decazeville-illustrent-le-drame-de-la-reconversion-miniere.html

Le 6 janvier a lieu une grève de solidarité dans de nombreux bassins houillers à l'appel de la CGT.


Une nouvelle manifestation a lieu à Decazeville le 9 janvier (18000 manifestants selon la préfecture, 30000 selon la presse). La grève est largement suivie par la Fonction Publique, elle est massive dans l'Education Nationale.


Le 12 janvier, le Président du Conseil Général démarche le ministère de l'Industrie - dont le directeur de cabinet du ministre est un certain Raymond Barre - qui pose comme préalable absolu la cessation de la grève avant toute reprise de négociation.


Les 23 et 24 janvier, Pierre Mendès-France est à Decazeville où il tient une conférence de presse. « Le problème du Bassin Houiller, je le reconnais pour m’en être entretenu alors que j’étais Chef du Gouvernement avec le président Ramadier que j’avais fait nommer à la tête de la CECA. Car je pensais comme lui, que semblable organisme ne pouvait négliger les drames humains de la reconversion. Il y a des années que l’on savait que semblables évènements allaient se produire. Rien n’a été préparé en vue de l’échéance et de la revitalisation de la région."

Nouvelle manifestation le 26 janvier. Le 1er février, le gouvernement fait des propositions complémentaires. A l’unanimité les délégués des chantiers ont estimé que ces conclusions étaient nettement insuffisantes . Le comité intersyndical demande le maintien d’une activité d’exploitation du fond à partir de 1965, la création, avec participation de l’Etat ou des Charbonnages, d’une mutuelle ou d’une caisse de compensation, la réalisation d’implantations d’industries nouvelles. Il demande l’ouverture de discussions directes. Le principe d’une grève de la faim est retenu. Elle débute le 5 février, menée par 20 volontaires.
Le 7 février, une délégation de la Commission Sénatoriale des Affaires Sociales se rend à Rodez et à Decazeville. Dans son rapport, elle critique le mode de fonctionnement du cabinet ministériel : "L'on ne reconvertit pas des hommes, des régions comme l'on transforme des machines."
Une délégation de femmes de mineurs se rend à Paris. Des divergences apparaissent entre la CFTC de Decazeville et la Fédération CFTC des mineurs.

Suite aux annonces ministérielles du 15 février, et devant des appréciations différentes des syndicats sur la suite du mouvement, la fin de la grève est décidée le 21 février, le travail reprend le 23.
Le préfet écrira : "l’unité syndicale est réelle (...) les divers syndicats étaient unanimes sur les buts à atteindre et n’avaient émis des avis différents que sur les moyens d’y parvenir, en se rangeant en définitive à une solution d’unanimité. » Il évoque ensuite « [une] ampleur et [une] résonance inattendues même par delà des frontières, par le soutien moral de classes sociales ou d’élus et même de hautes personnalités dont le comportement à l’égard de telles entreprises est empreint généralement d’une plus grande réserve, et par une importante aide matérielle sous forme de dons atteignant près de 140 millions d’anciens francs . »

Philippe Marcy, auteur du texte que j'ai largement reproduit (www.arkheia-revue.org/Une-greve-peu-ordinaire.html) conclue son article ainsi : "La fin de la grève peut être interprétée comme un échec, les mineurs obtiennent surtout des promesses. Les problèmes ne seront pas résolus et le Bassin va connaître de nouvelles fermetures dans les années 1980. Il n’empêche la grève de Decazeville est porteuse de nouvelles formes de lutte ou de nouveaux thèmes. Les idées de décentralisation, de mise en place de véritables structures régionales, de lutte contre les déséquilibres régionaux font leur chemin. La nature et la forme même de certains conflits s’est transformée."


D'autres conflits ont précédé celui-ci. Mais la programmation de la fermeture des mines françaises (qui s'est échelonnée  jusqu'en avril 2004) est bien un choix qui a impacté tout le paysage industriel des années à venir.


Je me demande si l'expression "Volem Viure al païs" (Nous voulons vivre au pays) n'a pas été inventée au cours de ces évènements. Ce qui est certain, c'est que cette lutte a fait l'objet d'une chanson (et oui, encore une) :

Les mineurs de Decazeville 
Occitans sans le savoir
Chantent l'Internationale
La chanson du désespoir

Du poing fermé qui se lève
Saluons l'accordéon
Qui comprend notre grève ?
Jaurès est au Panthéon

Luttes grandes d'autrefois
La police dans Aubin
Pour secouer la misère
Quand nous lynchâmes Watrin

Nous ne courberons pas l'échine
Aidez-nous paysans
Nous voulons garder notre mine
Le pain de nos enfants

Chantons l'Internationale
La chanson de notre espoir
Les mineurs de Decazeville
Nous ont montré notre devoir


Je vous avais prévenu : le Bassin est ROUGE. Je vous épargne les résultats des dernières présidentielles !

J'aurais pu intituler ce message "AU CHARBON" car j'ai passé quelques heures à consulter des archives personnelles et Internet. D'ailleurs je m’essouffle. Je réserve pour plus tard d'autres informations sur le sujet car, à défaut de creuser un sillon, je suivrai le filon. Et parce que je m'approprie cette maxime "Comprendre son temps est impossible pour qui ignore tout du passé" (Xister)

P.S. : J'aurais pu aussi intituler ce message : "Vous qui n'aimez pas la lecture, passez votre chemin".





3 commentaires:

  1. Belle piqûre de rappel!!!
    Chouette cours de géographie (même si pour nos enfants, c'est de l'histoire!) et initiation à la vraie vie économique capitaliste.
    Le plus grave, c'est que j'ai l'impression d'entendre toujours la même histoire aux informations, aujourd'hui, et que les politiques en ont toujours l'air surpris.... On apprend pas l'histoire comme ça, à l'ENA?

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  2. le fils prodigue14 juin 2012 à 11:37

    J'ai tout lu maman! Sacrés cocos ces decazevillois! Merci pour la leçon.

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  3. Salut à toi, le fils prodigue. Surtout, pense à prendre des notes: c'est pas juste un cours d'histoire!!! C'est aussi un cours de présent et même un cours de futur....hélas, j'en ai bien peur!!!

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Merci beaucoup !