30 ans de Fête de la musique. Meilleure longévité que le temps libre !
Nous fêtons aussi parait-il les 50 ans de la pop :
1962 : une nouvelle manière d’imaginer la musique |
Musique que j'écoute aujourd'hui avec plaisir, mais qui n'a pas bercé mes jeunes - et moins jeunes - années.
De toutes les musiques, ce sont celles jouées par l’accordéon qui
ont mes préférences.
Mon copain Larousse indique que l'accordéon est "un instrument à air
composé d'un soufflet et de 2 claviers à touches ou à boutons dont le jeu
déclenche des soupapes auxquelles correspondent des lamelles de métal qui
vibrent au passage de l'air."
Dans ma mémoire, mes premiers souvenirs d'accordéon sont associés aux
dimanches matins et à papa qui sifflait en écoutant la radio. A vrai dire, je
ne sais quelle est la part de vérité et la part d'imagination dans ce souvenir
...
Par contre, je suis certaine que l'accordéon a accompagné mon adolescence.
L'accordéon des "bals à papa", le bal du dimanche soir. (Alors que le
bal du samedi soir était "disco").
J'essaie désespérément de vous donner un aperçu sonore, mais
impossible de faire le lien direct avec You Tube. (C'est pas juste, ça marche
sur le blog de JP. Je vais me plaindre). Si vous avez entendu parler d'André
Verchuren ou d'Aimable, vous avez une petite idée de ce dont je parle. Sinon,
voici un lien que vous pouvez consulter : www.youtube.com/watch?v=xxLM7AFARPw
Nous classerons cette musique dans le musette : valse, paso doble. Mais il
y avait aussi la musique folklorique.
"Étymologiquement,
une musique folklorique est une musique propre à un pays, une
culture, un peuple, utilisant des instruments typiques de ceux-ci (ex: pour
l'Afrique, la musique folklorique est caractérisée par la cora, instrument
typique ) Il existe de la musique folklorique polonaise, irlandaise,
alsacienne, suisse, normande, auvergnate, portugaise..." (Wikipedia) Ils
ont oublié la bretonne !
Vous l'avez
déjà deviné, celle dont je vous parle est , si on est large, occitane. Si on
réduit un peu l'angle de vue, elle sera auvergnate ou rouergate. En
attendant le son, voici l'image (en provenance directe de la maison
familiale)
Ceux-là animaient les bals. Il y avait aussi André Monédière, Jean
Ségurel.
Si j'étais restée dans ma région natale, je suivrais sans doute
l'itinéraire de la petite dernière qui perpétue cette musique, et qui a fait
l'Olympia, excusez du peu !(http://www.olympiahall.com/variete-francaise-disco/sylvie-pulles.html).
Si... si... refaisons le monde : si j'étais restée là-bas, peut-être
ferais-je aussi partie d'un groupe folklorique comme celui-ci.
Les Gounauds de Bort
|
Car, oui, j'aimais beaucoup danser : bourrée, valse,
polka, mazurka, scottish, pas du loup, gigue .. .et j'en oublie.
Un petit tour sur la toile me dit que les groupes folkloriques sont bien
vivaces. Je viens de passer une bonne heure à surfer. Les vidéos amateurs vont
bon train, pas toujours de bonne qualité.
J'ai retenu celle-ci car la bourrée présentée est une des plus difficiles
et spectaculaires. J'ai souvenir de l'avoir
tournée une à deux fois. Je pense que Fabienne et Gilles la pratique
toujours. J'ai trouvé aussi une bourrée des bouteilles, que j'ai faite aussi
une fois.
Sur le verso de cette pochette,
j'ai trouvé quelques informations sur la bourrée :
"D'après les écrits de certains écrivains Grecs et Latins, LA
BOURREE, à la fois danse et chant, était connue bien avant Jésus-Christ.
Giraudet
dans son "Traité de la danse" nous apprend qu'elle était en vogue
sous Louis III, en 879. Bernard de Menthon nous rapporte dans ses chroniques
que le Roy la dansait remarquablement et qu'elle était en honneur aux fêtes de
la Cour. La bourrée dont le rythme est marqué, les syncopes fréquentes, se
danse par couples. L'attitude des danseurs évoque la poursuite amoureuse ;
devant la femme, timide, l'homme montre sa force, son courage, tape du pied,
claque des doigts. Ils ne se touchent pas. Rodin écrivait "Cette bourrée
laisse des étincelles comme le silex... cette beauté vient d'autrefois. Quelle
foule de génies a fait la bourrée !..."
Joseph
Canteloube souligne : LA BOURREE FRANÇAISE est un terme employé pour préciser
la différence entre cette danse et la BOURREE D'AUVERGNE. La bourrée française
est en rythme binaire : à 2/4 ou 2/2. Elle fut très répandue au XVIIe siècle et
son rythme fut souvent utilisé par J.-S. Bach, Scarlatti, Couperin et d'autres.
La bourrée d'Auvergne est en rythme ternaire (3/4 ou 3/8), avec emploi fréquent
et très caractéristique de la syncope, généralement en fin de chacune des deux
périodes qui forment le thème musical.
Il
y a entre les deux Auvergne (la Haute et la Basse) contradiction absolue au
sujet de la bourrée.
En
Basse-Auvergne on appelle "bourrée" la bourrée à deux temps, la
bourrée française. En Haute-Auvergne on nomme "Bourréyio" la bourrée
à trois temps, la bourrée d'Auvergne qui, en Basse-Auvergne, est désignée sous
le nom de MONTAGNARDE ou BOURREE DE LA MONTAGNE. La bourrée à deux temps est
presque inconnue en Haute-Auvergne et on l'y appelle MONTAGNARDE !"
Les
bourrées peuvent être dansées avec de nombreuses figures mais elles comprennent
toujours deux périodes de huit mesures chacune qui se divisent en deux
demi-périodes de quatre mesures. Le pas de bourrée correspond aux trois temps
de la mesure et peut se danser en tous sens : sur place, en avant, en arrière,
à droite ou à gauche et même en tournant. "
Ariane SEGAL.
Essayez de
danser avec ça, vous m'en direz des nouvelles !
A SUIVRE
Ca tombe bien que tu parles d'musique d'ici. Imagine-toi que ma fille rentre en septembre au collège Jean Rebier. Un occitaniste local qui a au moins écrit "Per divertir la gent" (merci WIKIPEDIA". Apparemment, il a écrit beaucoup de chansons en occitan. Si, dans le cadre de tes divagations musicosyndicoculturosociocouturovélocypédiques, tu pouvais faire un topo sur le gars, ça m'intéresserait vivement. Tu comprends, je ne veux pas confier ma fille à n'importe qui.
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