Personne ne m'a encore repris, mais je devrais utiliser un langage plus dans l'air du temps - politiquement correct - et remplacer folkloriques par traditionnelles. Cela change tout, vous êtes d'accord avec moi ...
Aujourd'hui je ne danse plus. Je pédale, je ne peux pas tout faire ! Mais cela reste du jeu de jambes ... Et je continue à écouter de l'accordéon.
Mais j'ai découvert d'autres accordéonistes qui ont dépoussiéré l'image parfois ringarde de l'accordéon :
Il a commencé à jouer de l’accordéon diatonique à 20 ans en 1971 au sein du mouvement folk où il découvre le plaisir de faire danser avec ce petit instrument.Sur son site, il écrit : "Depuis, j’ai les 2 mains prises dans la musique : l’une à droite, l’autre à gauche de mon accordéon. Entre les deux, le soufflet est comme une pâte à modeler le son. L’accordéon, ça tient au corps, on s’y attache (par les bretelles !), on ne s’est plus jamais laché. Je ne sais pas qui tient l’autre de lui ou de moi. " |
Richard Galliano |
Fils de Lucien Galliano, professeur d'accordéon d'origine italienne, Richard a débuté l'instrument à l'âge de quatre ans. A l'âge de 14 ans, il découvre le jazz [...] et s'étonne que l'accordéon soit si peu présent dans cette musique. Il s'intéresse alors aux accordéonistes brésiliens (Sivuca, Dominguinhos), découvre les spécialistes américains qui se sont frottés au jazz (Tommy Gumina, Ernie Felice, Art Van Damme) et les maîtres italiens (Felice Fugazza, Volpi, Fancelli), rejetant en bloc le jeu traditionnel qui domine dans l'Hexagone. En 1973, Galliano "monte" à Paris où il séduit Claude Nougaro. Pendant trois ans, il assure la fonction d'arrangeur, de chef d'orchestre et même de compositeur dans un groupe où il côtoie d'authentiques jazzmen. Il participe, en outre, à de nombreuses séances d'enregistrement de variété (Barbara, Serge Reggiani, Charles Aznavour, Juliette Gréco, etc.) et à des musiques de film.
En 1991, sur les conseils d'Astor Piazzolla [...], Richard Galliano fait retour sur ses racines, revenant au répertoire traditionnel de valses musettes, de java, de complaintes et de tangos qu'il avait longtemps ignoré. [...]. Il permet à l'accordéon de se défaire de son image vieillotte [...].
Réalisé avec Aldo Romano, Pierre Michelot et Philip Catherine, son disque-manifeste "New Musette" (Label bleu) lui vaut de recevoir le prix Django-Reinhardt de l'Académie du Jazz en 1993, récompense qui salue le "musicien français de l'année".
En 2009, nouveau défi : il interprète Bach.
dont les chansons sont souvent accompagnées par l'accordéon. De nombreux textes qu'il écrit évoquent le temps des guinguettes des bords de Marne.
Pendant de nombreuses années, j'ai eu l'impression que l'accordéon était tombé dans l'oubli. Mais aujourd'hui, de nombreux chanteurs et groupes l'ont remis au goût du jour. C'est le cas de
que j'ai entendu il y a quelques années sur ma radio préférée.
Ainsi que de Michèle Bernard |
Je confirme : elle est vraiment hors norme. Elle s'est entourée de jeunesse, rien ne lui fait peur. Ça swingue, ça rap, ça bouge.
Afin de compléter mes informations, en particulier sur la rue de Lappe, haut lieu du bal musette, et parce qu'il me semble avoir lu il y a bien longtemps qu'il existe un lien avec la musique auvergnate, j'ai dégoté sur E'Bay un livre que je vais prendre grand plaisir à lire pendant les vacances, pour tout savoir sur
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