C'est vrai, j'aurai pu écrire "Blog du coq à l'âne" ou "Blog à la Prévert".
Aujourd'hui je vous parlerai de fleurs ...
"Les fleurs marquent de tant de grâce les saisons, les paysages ! Quel enchantement !"
Elles agrémentent souvent nos messages. Jean-Pierre a saisi qu'elles m'intéressaient fort et n'oublie pas de les photographier. Clochettes et lilas ont fait leur apparition dans son dernier message.
Après vérification dans "La flore de France" (édition 1992) (bloguer sert à ressortir les vieux livres et à leur trouver une autre utilité que remplir une bibliothèque)
ce que nous appelons communément "clochette" peut être nommée aussi jacinthe des bois. C'est une fleur qui appartient à la famille des liliacées.
En fait je cherchais deux fleurettes qui poussent en ce moment dans nos fossés. Mais difficile de les trouver dans cette encyclopédie : je ne connais que le petit nom de l'une : "fleur de Marie" ; le nom de la seconde (savant ou familier) m'est inconnu ! Que voulez-vous que je fasse avec ça !
Mais j'ai persévéré et feuilleté deux fois l'encyclopédie en question. Le nom latin de la fleur de Marie est "stellaria holostea". Difficile de la prendre en photo car elle est toute petite et se fond dans la verdure des fossés. Mon livre est trop épais, le scan ne rend rien du tout. Que faire ? Allez, un petit tour sur Internet :
Pour l'instant la part belle est faite aux fleurs sauvages. Mais depuis quelques temps, nous surveillons les jardiniers qui s'activent pour préparer les futures floraisons. Je pense que tous doivent réclamer la pluie, car il semblerait que la terre soit dure et assoiffée.
En effet, un de nos grands plaisirs cyclotouristiques est d'admirer les jardins fleuris. Nous savons quel travail se cache derrière et apprécions d'autant plus les résultats.
J'ai le souvenir d'une randonnée particulièrement fleurie du 7 au 9 août 2000, effectuée en tandem, sur les bords du canal de Nantes à Brest et du Blavet, en trois étapes :
- 1ère étape de Saint Cado à Redon (116 km)
- 2ème étape de Redon à Pontivy par le canal de Nantes à Brest (123 km)
- 3ème étape de Redon à Saint Cado (86 km)
En ces temps-là, pas de blog, mais un cahier tenu au cordeau par Jean-Pierre. Dans lequel il collait tous les prospectus collectés en fonction les lieux visités. Ce qui pouvait donner ceci :
Pas de commentaire, mais des photos. Et oui, à ce moment-là, nous n'utilisions pas d'appareil numérique.
Et au retour de notre randonnée, nous partagions les photos : Jean-Pierre choisissait celles qu'il destinait à son cahier, moi j'en sélectionnais un certain nombre pour faire un pêle-mêle. Qui était parfois réalisé bien longtemps après la randonnée !
Mais revenons aux fleurs qui "ont un pouvoir de consolation et de réconfort. Ne vous est-il jamais arrivé, rentrant par une fin d'après-midi morose d'éprouver soudain l'ardent désir de rapporter des fleurs ? De toutes petites renoncules rouges, des violettes ou une tendre rose ! Justement ce soir-là, vous n'aviez plus d'argent et votre désir était déraisonnable. Pourtant, quand vous êtes arrivée chez vous avec vos fleurs, vous avez bien senti que la joie qu'elles vous donnaient était sans prix."
J'ai trouvé ce texte dans le N° 19 du 11 mai 1941 du PETIT ECHO DE LA MODE
Je ne suis pas encore atteinte de collectionnite aiguë, mais je possède quelques numéros de revues féminines ou de mode, dans lesquelles j'ai trouvé quelques pépites que je ne manquerai pas de vous faire partager. Mon souhait serait d'en réunir quelques exemplaires de la fin du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème siècle. Avis aux arpenteurs de brocantes... Mais j'aurai l'occasion de vous en reparler...
Je dédie la suite de cet article à Nathalie à laquelle j'ai beaucoup pensé cette semaine, car "le métier de fleuriste [est] le plus délicieux du monde : se mouvoir au milieu des fleurs, les respirer, les regarder, les toucher, les soigner, les arranger en bouquets et se dire que chacune exprime une pensée de sympathie ou de consolation, un souvenir d'amitié, un aveu d'amour, un élan de gratitude.[...] C'est un métier attachant, qu'on aime et qu'on regrette quand on l'a quitté.Il exige du goût, des aptitudes, des connaissances."
Je souhaite à Nathalie de ne pas avoir besoin de "quatre années d'apprentissage" pour apprendre "à présenter les fleurs, en les tenant loin de soi, les mettant bien en valeur sur leur longue tige, face à la cliente ; [...] à travailler la fleur, sans la piquer, l'entourant d'une légère tige de laiton qui maintient certaines fleurs fragiles qui s'affaisseront et surtout en favorise l'épanouissement régulier ; à arranger une gerbe avec des fleurs en fond et d'autres ressorties."
Mais il est bon de savoir que "ce qui ne s'apprend guère, c'est le petit coup de pouce, qui donne à l'oeillet, à la rose, sa meilleure forme ; [...] c'est le coup d'oeil qui fait trouver tout de suite la face de la fleur et le sens dans lequel il faut la mettre pour faire une gerbe, orner un vase. [...]
Et la fleuriste devient lyrique quand elle parle des surtouts, des centres de table qu'elle compose : fleurs piquées dans de la glaise, de la mousse et si légères quand l'oeuvre est réussie qu'elles semblent avoir poussé là !"
Quand je vous disais que je passais du coq à l'âne !
Tout ça, ça s'appelle de la poésie, Madame. Et j'adore ça!!! Mais honnêtement, pour une "fondue" de boutons telle que toi, qui mûris de si douces pensées, il était inévitable que les boutons en question éclosent en d'aussi jolies fleurs. Merci pour ce bon moment hors de tout!!!
RépondreSupprimerNe pas oublier de cliquer sur les photos pour les voir en "plus grand" !
RépondreSupprimerJPLP
Je suis très touchée de cette attention si bien exprimée et honorée puisqu'elle est ouverte à la lecture de tous. C'est encore un petit coup de pouce, pour te paraphraser, qui me permet de mettre dans les bouquets et compositions l'application et le brin de fantaisie que l'on me permet déjà! Amicalement, Nathalie
RépondreSupprimer