dimanche 29 avril 2012

13 à la douzaine !

Une randonnée cycliste peut être racontée en images. J'en laisse le soin à Jean-Pierre qui fait cela très bien. Et surtout qui est bien plus familiarisé que moi avec Picasa, outil infernal sur lequel je viens de m'échiner pendant 1/2 heure pour faire un pêle-mêle. Ça y est, il est fait, maintenant il va falloir que j'aille le chercher pour l'afficher, c'est une autre histoire !

Une randonnée cycliste peut se raconter en chiffres :
- nous avons roulé dans trois départements : le Cantal, le Puy de Dôme, l'Aveyron
- nous avons effectué quatre sorties
- la plus courte : 26 kms
- la plus longue : 67 kms
- nous avons parcouru ensemble 210 kms
- j'ai porté jusqu'à 7 épaisseurs de vêtements sur le dos
- Jean-Pierre a pris plus de 300 photos pendant nos sorties communes
- nous avons passé 13 cols
- 1 col fut franchi en descente et le panneau n'était pas réglementaire - pas d'indication de l'altitude- aussi d'un commun accord, nous avons décidé qu'il ne comptait pas


Ce qui donne bien 12 cols :


Pour finir avec les chiffres :
- le col le moins élevé : le col du Croizet à 769 m
- le col le plus élevé : le col de la Vazèze à 1295 m

Comme vous le constatez sur ces quelques photos, nous sommes vêtus pour affronter le grand froid. En effet, nous avons rencontré quelques éléments climatiques assez désagréables :


Pas de photo pour matérialiser le vent !

Le 8 janvier, Mickaël me demandait mes impressions après avoir franchi mon premier col. Je n'avais pas répondu car un col de 181 mètres n'est guère représentatif. La seule chose qui était certaine, c'était que Jean-Pierre me croyait capable de franchir 50 cols et qu'il fallait donc que je sois à la hauteur de ses espérances.
Lorsque Jean-Pierre a écrit "nous nous sommes bien amusés" à propos d'une de nos sorties, j'ai un peu tiqué car mon dos n'était pas vraiment à la fête. Mais cette semaine, mon corps s'est aguerri, et j'ai trouvé mon rythme.
Par contre, dans une bonne côte, il vaut mieux que je ne croise pas d'obstacle, car j'ai encore du mal à déchausser en plein effort ! Pour couronner le tout, je n'arrive pas à redémarrer quand j'ai tout mis à gauche (les vrais cyclos comprendront de quoi je veux  parler, pour connaître le nombre de dents de mon vélo, vous êtes priés de demander au chef !) J'ai donc encore des progrès à faire.

Aujourd'hui, je peux répondre à Mickaël : cette randonnée dans le Massif Central fut
GRANDIOSE 
MAGNIFIQUE 
GÉNIALE
SUPERBE

Pourquoi donc, alors que je viens de raconter quelques désagréments ?

Parce que :







Quand Jean-Pierre m'a lancé ce défi, il a commencé par dire "50 cols entre le 1er janvier et ton anniversaire". Je me suis empressée de rectifier : "50 cols en 2012". Finalement ce sera bien
"50 cols entre le 1er janvier et mon anniversaire"

Il me reste à me frotter aux mythiques, au-dessus de 2000 m. Ce sera pour cet été.

Si vous n'avez pas encore organisé vos congés d'été, notez dans vos tablettes : rendez-vous le 25 aôut au Pas de Peyrol (Puy Mary). Au menu :
charcuterie d'Auvergne, champagne et bonne humeur. 

mardi 24 avril 2012

Les parapluies d'Aurillac

Partis dans le Cantal pour grimper une dizaine de cols, c'est laborieux ...

Après 24 h dans cette magnifique région, le compteur des cols s'est alourdi d'un petit nouveau : le col Croizet (769 m) passé lundi matin. Depuis 11h ce jour-là, il pleut. Parfois des cordes, parfois une petite pluie fine, bien froide.

Je vous rassure : nous n'attendons pas un temps meilleur pour rouler, car c'est parti pour attendre longtemps. Ce sont les jardiniers qui sont contents !

Donc cette après-midi, quoiqu'il arrive (de la neige ?), nous irons franchir ... au moins un deuxième col.

Pour les personnes qui ne connaissent pas le Cantal, je vous rappelle que c'est un département de grimpettes, plus nombreuses sans col qu'avec col : pour un col, nous avons grimpé 4 bonnes côtes. Dont une si raide qui ne va pas manquer de raviver un de mes cauchemars : la pente est presque à la verticale, je me mets à reculer, bascule en arrière ... et me réveille.

Ces montées à répétition ralentissent considérablement mon allure. J'assume un petit douze à l'heure ... Les statistiques de Jean-Pierre vont dégringoler !

A bientôt pour le reportage photos.

mardi 17 avril 2012

Blog décousu : suite


En écho à mon précédent message : l'article que j'ai largement repris a été écrit par Mme Jeanne Bouquet ...
Ces petites coïncidences me mettent en joie. C'est ce que j'appelle les petits bonheurs qu'il faut prendre plaisir à cueillir (hihihi).

Ainsi vendredi j'en ai savouré deux : j'ai acheté la revue "Burda, couture facile" avec des petites robes sympa façon Courrèges et j'ai profité d'un parcours en RER pour commencer la lecture du "Tripolteur" de René Fallet. J'ai eu droit à un regard en coin d'un jeune voyageur qui se demandait pourquoi je riais ainsi à gorges déployées. Mais les images utilisées par cet auteur sont toujours très rafraichissantes.

Il y a bien longtemps que je n'avais ouvert un de ses livres - je n'ai pas encore le réflexe d'écrire systématiquement la date de lecture - mais cela remonte certainement à plus de 20 ans.

Si je maniais cet outil informatique avec plus de dextérité, j'aurais pu chercher à intégrer l'extrait du film "La soupe aux choux"  où Jacques Villeret prononce les fameux borborygmes.

A défaut, nous nous contenterons de photos. Le triporteur dont il est question dans ce livre répond au doux nom d'Augustine, et il est en bien piteux état. Ce qui n'était pas le cas de celui que nous avons admiré il y a peu de temps, lors de la

Quarante-et-unième sortie : Balade en Tardenois

(En cliquant sur le bandeau ci-dessus, le lien s'affiche si vous voulez vous rafraîchir la mémoire. Enfin, j'espère que cela fonctionne ...)


 Il y a 2 ans et demi, nous en avons croisé un autre à Fay sur Lignon, lors de notre randonnée annuelle :

Pour consulter le reportage de l'étape :

Voyage à vélo 2010 : Septième étape, Usson en Forez - Fay sur Lignon (74km)


Entre deux sorties vélo (103 kms samedi et 51 kms lundi), j'ai enfin terminé quelques encadrements commencés il y a belle lurette.

Aix en Provence - septembre 2009
Ce srapbooking a dû être réalisé au printemps 2010. Puis j'ai fait le cadre ... durant l'hiver 2010/2011. J'en ai profité pour fabriquer 4 autres cadres avec les baguettes restantes, dont deux destinés à de simples photos. 

Mais il me fallait encore couper le plexiglas et le carton. Voilà, c'est enfin chose faite depuis dimanche ! Oui, vous savez, c'est comme la pâte, il faut laisser reposer !

Faites le compte : 5 cadres d'un côté, 2 photos et un scrapbooking de l'autre : il reste deux cadres vides.

Donc me prit l'envie de faire un second scrapbooking. Aussitôt dit, aussitôt fait :

Un air de famille
Mes scrapbookings, qui permettent d'immortaliser quelques souvenirs, sont assez dépouillés : des photos agrémentées de quelques formes en papier Canson et/ou en chutes de photos. Mon livre de référence est un des premiers parus sur cette technique (mai 2003)


Mais comme je suis une touche à tout, en fait j'ai très peu de scrapbooking à mon actif. Le tour est vite fait :
Londres - décembre 2008
Le Galibier - juillet 2008
La Parisienne 
 Bon, reprenons notre compte : il me reste encore un cadre vide. Me prit l'envie d'une étoile en tissu plié. Mais pour le moment, je garde l'idée bien au chaud dans ma petite tête. Rendez-vous dans 1 an, 2 ans ... ??






lundi 16 avril 2012

Blog décousu

Ce qui est un comble pour une couturière, j'en conviens. Mais il est bien connu que ce sont les cordonniers qui sont les plus mal chaussés.

C'est vrai, j'aurai pu écrire "Blog du coq à l'âne" ou "Blog à la Prévert".

Aujourd'hui je vous parlerai de fleurs ...

"Les fleurs marquent de tant de grâce les saisons, les paysages ! Quel enchantement !"

Elles agrémentent souvent nos messages. Jean-Pierre a saisi qu'elles m'intéressaient fort et n'oublie pas de les photographier. Clochettes et lilas ont fait leur apparition dans son dernier message.

Après vérification dans "La flore de France" (édition 1992) (bloguer sert à ressortir les vieux livres et à leur trouver une autre utilité que remplir une bibliothèque)


ce que nous appelons communément "clochette" peut être nommée aussi jacinthe des bois. C'est une fleur qui appartient à la famille des liliacées.

En fait je cherchais deux fleurettes qui poussent en ce moment dans nos fossés. Mais difficile de les trouver dans cette encyclopédie : je ne connais que le petit nom de l'une : "fleur de Marie" ; le nom de la seconde (savant ou familier) m'est inconnu ! Que voulez-vous que je fasse avec ça !

Mais j'ai persévéré et feuilleté deux fois l'encyclopédie en question. Le nom latin de la fleur de Marie est "stellaria holostea". Difficile de la prendre en photo car elle est toute petite et se fond dans la verdure des fossés. Mon livre est trop épais, le scan ne rend rien du tout. Que faire ? Allez, un petit tour sur Internet :
Et puis j'ai tapé "fleurs des fossés" sur le moteur de recherche.Et j'ai trouvé la cardamine des prés.

Pour l'instant la part belle est faite aux fleurs sauvages. Mais depuis quelques temps, nous surveillons les jardiniers qui s'activent pour préparer les futures floraisons. Je pense que tous doivent réclamer la pluie, car il semblerait que la terre soit dure et assoiffée.


En effet, un de nos grands plaisirs cyclotouristiques est d'admirer les jardins fleuris. Nous savons quel travail se cache derrière et apprécions d'autant plus les résultats.

J'ai le souvenir d'une randonnée particulièrement fleurie du 7 au 9 août 2000, effectuée en tandem, sur les bords du canal de Nantes à Brest et du Blavet, en trois étapes :
  • 1ère étape de Saint Cado à Redon (116 km)
  • 2ème étape de Redon à Pontivy par le canal de Nantes à Brest (123 km)
  • 3ème étape de Redon à Saint Cado (86 km)
Nous avons suivi d'autres canaux depuis, mais nous n'avons jamais retrouvé cet émerveillement procuré par les écluses si bien entretenues et si joliment fleuries.

En ces temps-là, pas de blog, mais un cahier tenu au cordeau par Jean-Pierre. Dans lequel il collait tous les prospectus collectés en fonction les lieux visités. Ce qui pouvait donner ceci :


Pas de commentaire, mais des photos. Et oui, à ce moment-là, nous n'utilisions pas d'appareil numérique.
Et au retour de notre randonnée, nous partagions les photos : Jean-Pierre choisissait celles qu'il destinait à son cahier, moi j'en sélectionnais un certain nombre pour faire un pêle-mêle. Qui était parfois réalisé bien   longtemps après la randonnée !

 Ces pêles-mêles étaient encadrés et suspendus. L'année suivante, ils laissaient la place à celui retraçant le dernier voyage et étaient rangés dans un album fabriqué maison dont voici la couverture :

Mais revenons aux fleurs qui "ont un pouvoir de consolation et de réconfort. Ne vous est-il jamais arrivé, rentrant par une fin d'après-midi morose d'éprouver soudain l'ardent désir de rapporter des fleurs ? De toutes petites renoncules rouges, des violettes ou une tendre rose ! Justement ce soir-là, vous n'aviez plus d'argent et votre désir était déraisonnable. Pourtant, quand vous êtes arrivée chez vous avec vos fleurs, vous avez bien senti que la joie qu'elles vous donnaient était sans prix."


J'ai trouvé ce texte dans le N° 19 du 11 mai 1941 du PETIT ECHO DE LA MODE
Je ne suis pas encore atteinte de collectionnite aiguë, mais je possède quelques numéros de revues féminines ou de mode, dans lesquelles j'ai trouvé quelques pépites que je ne manquerai pas de vous faire partager. Mon souhait serait d'en réunir quelques exemplaires de la fin du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème siècle. Avis aux arpenteurs de brocantes... Mais j'aurai l'occasion de vous en reparler...

Je dédie la suite de cet article à Nathalie à laquelle j'ai beaucoup pensé cette semaine, car "le métier de fleuriste [est] le plus délicieux du monde : se mouvoir au milieu des fleurs, les respirer, les regarder, les toucher, les soigner, les arranger en bouquets et se dire que chacune exprime une pensée de sympathie ou de consolation, un souvenir d'amitié, un aveu d'amour, un élan de gratitude.[...] C'est un métier attachant, qu'on aime et qu'on regrette quand on l'a quitté.Il exige du goût, des aptitudes, des connaissances."


Je souhaite à Nathalie de ne pas avoir besoin de "quatre années d'apprentissage" pour apprendre "à présenter les fleurs, en les tenant loin de soi, les mettant bien en valeur sur leur longue tige, face à la cliente ; [...] à travailler la fleur, sans la piquer, l'entourant d'une légère tige de laiton qui maintient certaines fleurs fragiles qui s'affaisseront et surtout en favorise l'épanouissement régulier ; à arranger une gerbe avec des fleurs en fond et d'autres ressorties."


Mais il est bon de savoir que "ce qui ne s'apprend guère, c'est le petit coup de pouce, qui donne à l'oeillet, à la rose, sa meilleure forme ; [...] c'est le coup d'oeil qui fait trouver tout de suite la face de la fleur et le sens dans lequel il faut la mettre pour faire une gerbe, orner un vase. [...]


Et la fleuriste devient lyrique quand elle parle des surtouts, des centres de table qu'elle compose : fleurs piquées dans de la glaise, de la mousse et si légères quand l'oeuvre est réussie qu'elles semblent avoir poussé là !"

Quand je vous disais que je passais du coq à l'âne !






lundi 9 avril 2012

Chasse aux couleurs

Mauvaise nouvelle : nous n'avons pas trouvé d'oeufs.
Bonne nouvelle : nous n'en avons pas cherchés !
Nous n'étions pas partis non plus à la chasse aux papillons. J'en ai toutefois aperçu un.
Non, j'avais décidé de chasser les couleurs. Pour cela, il suffit d'un appareil photos et d'ouvrir l'oeil.

RÉSULTAT : UN PATCHWORK DE CINQ COULEURS DOMINANTES


Et oui, en cette saison où les plantations n'ont pas toutes fait surface, le sol de nos campagnes revêt différents tons de vert et de brun. Si la fleuraison du colza n'est pas à son entière apogée, les cerisiers sont en fleurs.

Encore une nouvelle promenade bucolique à travers notre campagne briarde, comme je les aime : 135 kms à un rythme paisible, en prenant le temps

de faire des haltes pour admirer le paysage,


de découvrir l'insolite : ainsi, lors de notre pause casse-croûte, j'ai pris plaisir à regarder un moment les lumières dorées ou argentées produites par le soleil se reflétant dans les gouttelettes d'eau de la pelouse.

de se restaurer régulièrement : le quignon de pain et 2 Babybels ont été les bienvenus à 19h, alors qu'il restait encore une petite vingtaine de kms à  parcourir.

Nous avons terminé notre périple en passant par l'Etoile,


où il y a deux ans et demi, nous avions accueilli Jean-Pierre après son tour de France triomphant.


Alors oui, après une telle virée cycliste, je suis fatiguée ... d'une fatigue saine.

Dans le patchwork, se sont glissées deux photos de la surface linéaire de l'étang du camping "La noue des rois" de Saint Hilaire sous Romilly, où nous avons salué Louis, Corinne, Olga, Arnoldo, François, Mireille, Joseph. Nous savons nous contenter de peu, tandis que MJ et Guigui préfèrent faire trempette sous d'autres climats.