samedi 25 février 2012

Hissez les couleurs

Pendant mon petit-déjeuner, je parcours Le Parisien, livré de bonne heure. Je lis les gros titres, cela me suffit pour être au courant de l'actualité. J'ai une piqûre de rappel dans la voiture avec la revue de presse de France Inter.

Mais je passe plus de temps à la lecture des pages "L'air du temps", et "culture-loisirs". Ainsi lundi 13 février, il était question de couleur.

Combien de fois suis-je revenue de Paris en faisant mienne cette réflexion : "Prenez une rame de train [ou un quai de métro] [...] et regardez comment sont vêtus les passagers : en dehors d'un bonnet beige ou d'une écharpe grise, tout le monde est habillé ...en noir. Jeunes, vieux, femmes, hommes, pauvres ou riches, de belle humeur ou l'air renfrogné, les couleurs ont fait de la couleur la plus sombre celle de leur quotidien vestimentaire. Une monochromie qui vire à la monotonie et n'est pas faite, en ces temps de crise, pour remonter le moral des troupes." Il me semble pour ma part qu'il y a une uniformité dans le sombre, qui n'est pas toujours noir, il peut y avoir du gris, du marron.

Quoi qu'il en soit, Vincent Grégoire, célèbre chasseur de tendances -dixit Le Parisien- explique le phénomène ainsi : "Le consommateur achète de la valeur sûre, du raisonnable, du passe-partout. La peur du tape-à-l'oeil et du mauvais goût fait le reste : peu de gens ont une relation facile à la couleur.[...] C'est dommage, parce que quelques touches de couleurs, ça excite l'oeil et c'est bon  pour le moral. [...] Oser la couleur, c'est prendre soin de soi."

Je suis heureuse d'apprendre que je fais partie de ce "peu de gens". Car re-prenez le quai de métro précédent : Si je me suis souvent faite cette réflexion, c'est parce que je fais partie des tâches.

Ce que le chasseur de tendance appelle "tape-à-l'oeil" doit correspondre à mon avis à ce que Noëllie et Elise (et d'autres certainement) nomment les couleurs pétards de tata Lolo. Qui en porte : vêtements, chaussures, sac à main, rien ne me fait peur !


Les couleurs dont vous en avez un aperçu tout au long de cet article sont celles de notre maison.

 Mes créations sont elles aussi très vitaminées :


Ma virée en vélo m'a conduit aujourd'hui dans une mercerie qui ferme ses portes ce soir. J'y ai fait emplette de couleurs : j'ai craqué pour ces échevettes de coton perlé. En aurais-je l'utilité ? A suivre ...




Et pour clore cet article, je vous présente une dame qui aime beaucoup la couleur et dont les médias ont parlé au début du mois, à l'occasion du 60ème anniversaire de son couronnement . J'ai lu, je ne sais plus où, qu'elle est très élégante (tout est dans le détail) mais jamais à la mode.
Moi, ce qui me fascine, ce sont ses chapeaux, toujours accordés parfaitement avec la robe ou le manteau.

Observez le chapeau bleu : la bordure est faite avec le même tissu que la veste.

Quel travail  des artisans du luxe pour arriver à ce résultat. Comment font-ils pour obtenir la même couleur, quel que soit le matériau. Car on ne le voit pas ici, mais les chaussures sont elles aussi accordées.



C'est vrai, ses chapeaux n'ont pas toujours été du meilleur goût.

Cette coiffe date de 1977.

Elle a dû changer de coach en communication ...




mardi 21 février 2012

Cyclouturière

Un peu abracadantesque comme mot, non ? Combien de points au scrabble ?

Mais prononcez-le à voix haute. La première fois que je m'y suis essayé, j'ai buté sur le "clou". Cette syllabe prend toute la place, elle envahit l'espace. La sonorité du mot n'est pas très esthétique, ce qui n'est pas à mon goût. Mais après plusieurs répétitions, je m'y suis faite et l'ai adopté.

Je ne devais pas rouler aujourd'hui car j'ai quelques obligations liées à mon activité salariée. Mais je n'ai pas pu résister au soleil, me disant qu'il fallait profiter du temps clément, on ne sait pas comment sera le week-end. Seulement 24 km auraient suffi pour faire un compte rond. Et ce qui devait arriver arriva : une fois sur le vélo, qu'est-ce qu'on y est bien ! Perrette a dit "Adieu veau, vache, cochon", Laurence dit "A plus tard corrections, vaisselle, repassage..." et roule 54 km ! 

Comme Paul Fournel, j'ai 
BESOIN DE VELO
(éditions SEUIL - coll. Points - juin 2002)


 Et nous savons tous que la pratique régulière du vélo apporte "vitalité, bonne santé, moral toujours au beau fixe"
Cela fait aussi des centenaires vigoureux. Désolé, les enfants, il faut vous faire à cette idée : vous allez nous supporter encore de nombreuses années...


samedi 18 février 2012

Il y a col ... et col



Voici quelques semaines, Jean-Pierre vous présentait notre projet vélocipédique de l'année en empruntant cette définition au Grand Larousse en 5 volumes :

"Partie déprimée d'un relief, d'une arête montagneuse, souvent utilisée pour passer d'un versant à l'autre."

Mais une spécialité de la langue française, c'est qu'un même mot peut être utilisé pour signifier des choses forts différentes. Ainsi col est aussi une "partie rapportée d'un vêtement en bordure de l'encolure".
Et en la matière j'en connaîs un rayon. Car je suis une cyclote couturière.

Si les cols français sont nombreux, il n'en est pas de même des types de cols de vêtement. Mais je devrais bien en trouver une douzaine, soit un par mois.

Le froid vif des jours derniers nous a amenés à sortir le col roulé qui est "un col droit et haut replié sur lui-même et très près du cou" (in www.larousse.fr).
MON OUVRAGE septembre 1968



Le col roulé est le plus souvent réalisé en maille tricotée.

Le tricot peut être "fait main" :











J'ai pianoté et j'ai trouvé ( in www.artdutricot.info)
"Le col roulé : c'est le col le plus facile à réaliser.
Il se tricote sur une encolure ras du cou.
Relevez les mailles autour de cette encolure, en prenant bien soin de garder assez de souplesse pour passer  la tête, et répartissez-les sur quatre aiguilles.
Tricotez en rond sur une hauteur double de celle que vous désirez obtenir une fois votre col terminé.
Rabattez les mailles sans les serrer et pliez en deux sur l'endroit."


Le tricot peut être tricoté mécaniquement (tissu maille). Le prototype du col roulé est aujourd'hui le sous-pull.
En  préparant ce message, j'avais en tête une image, très floue, d'un acteur à col roulé. Et j'ai encore navigué sur la toile ...

Celui que ma rétine avait enregistré et mémorisé,
 je crois que c'est celui-là :







Mais j'en ai trouvé d'autres porteurs célèbres de col roulé que je vous laisse reconnaître .














J'ai encore des progrès à faire pour la mise en page !






dimanche 12 février 2012

Petite sortie dans le froid

Nous n'avions pas de thermomètre donc je ne peux vous dire la température réelle. Par contre je peux vous raconter le froid que j'ai ressenti. Quand la bise de Nord-Est est venue, "boudiou" qu'elle "picote". Surtout le visage qui n'est pas couvert. Et le reste aussi au bout d'une heure de pédalage. Et là, on a beau penser au chocolat chaud qui nous attend, cela ne suffit pas ! Alors on baisse la tête en la rentrant dans les épaules, on appuie un peu plus fort sur les pédales pour regagner le plus vite possible la chaleur de la maison. 26 km m'ont suffit pour cette sortie de samedi.

Nous avons terminé la journée avec Michèle Bernard, chanteuse que nous suivons depuis quelques temps déjà.


 C'est Jean -Pierre qui me l'a faite découvrir il y a bien longtemps. Si vous voulez la connaître et comprendre pourquoi nous l'aimons, rendez-vous sur le site : www.espritsnomades.com/sitechansons/bernardmichele


dimanche 5 février 2012

Promenade hivernale

Les quelques flocons annoncés pour la nuit de vendredi à samedi étaient certainement  plus nombreux que prévu car ils ont recouvert la campagne d'une fine couche blanche. Certes peu épaisse, mais assez pour ne pas s'enhardir sur les petites routes sinueuses où des plaques verglassées pourraient être traitresses et occasionner des chutes. Je suis courageuse mais pas téméraire !



Aussi hier ai-je entraîné Jean-Pierre (qui, vous le savez, est plus téméraire que moi. Quelquefois il m'arrive même de le qualifier de "fada") pour une promenade à pied. Comme à l'accoutumée, l'appareil photo était de la partie.



Ce fut l’occasion de relever quelques empreintes.


Celle-ci qui m'a rappelé mes goûters d'enfance : si, si, je vous assure, cela ressemblait fort à une barquette 3 chatons.






Quel intérêt celle-là me direz-vous ? Aucun, si ce n'est la netteté de l'accent circonflexe. Pour prouver aussi que des vélos ont pris la route ce jour.

Éphémère déclaration pour un GRAND AMOUR

 Il est bien connu que le grand air et l'effort physique ouvrent l'appétit. Donc cette promenade s'est clôturée par un bon goûter, comme nombre de nos sorties vélo. J'ai l'habitude d'ailleurs de dire que je pédale pour manger à mon envie !

Pour éviter les tentations du goûter, j'apprécie de rouler le matin. Et je peux me le permettre car je ne suis pas friande des grandes sorties. Une petite cinquantaine de km me convient parfaitement.

Les températures de ces jours derniers nous amènent à ressortir les cols roulés des armoires. C'est ce qui s'appelle passer du coq à l'âne !

Non, pas vraiment. C'est avoir de la suite dans les idées. Pourquoi ? Vous le saurez dans le prochain message...