Qui a chanté comme moi, dans la cour de l'école, au début des années 70 :
"Entre les deux mon coeur balance et je ne sais laquelle aimer des deux. C'est à xxxxxxxxxxx que je donne ma préférence et à yyyyyyyyy les 100 coups de bâton. yyyyyyyyy, si tu crois que j't'aime, mon petit coeur n'est pas fait pour toi. Il est fait pour celui que j'aime, qu'est 100 fois plus jolie que toi." C'était une ronde chantée avec un meneur au centre de la ronde, qui devait choisir un enfant, qui devenait à son tour meneur.
Les accords sont au féminin, car je n'avais que des copines. Et oui, à cette époque-là, l'école primaire n'était pas mixte. Par contre l'école maternelle l'était. J'en ai même la preuve.
Je suis au premier rang, la troisième en partant de la droite. Peu de prénoms me reviennent : Françoise, Brigitte, 2 ou 3 Sylvie, Magali.
Mais revenons à mon coeur qui balance ... entre deux passions : le vélo et la couture. Quelle est la plus ancienne ? Je serai tentée de dire "la couture". J'ai dû commencer pendant les années collège. Tous les samedis, je prenais part aux activités du centre social de la Caisse d'Allocations Familiales : 3 samedis de couture et un samedi de cuisine, avec Mme Dumanalède. C'est ainsi que j'ai eu envie de devenir conseillère en Economie Sociale et Familiale. Je me revois dans la cour du collège, en 4ème, me faire houspiller par ma prof de maths, qui voulait me convaincre de faire ingénieur, car j'étais bonne dans cette matière. Donc j'ai suivi la voie royale (C) ce qui m'a permis d'intégrer sans difficulté un BTS en ESF ...
Mais je faisais aussi du vélo. Enfin, un peu. J'ai souvenir de deux camps d'ados, avec l'abbé Pierre, un en vallée du Lot, l'autre dans le Lot pour rejoindre Saint Cirgues. Avec le recul, je me dis que cela fut une vraie gageure avec cet engin :
Je l'ai décroché dans le garage Aveyronnais, allons-nous le retaper en prévision d'une randonnée vintage ?
Dans mon souvenir, le vélo avait peu de place dans ma vie adolescente. Aussi ais-je été bien surprise quand Marie-Julie a retrouvé ce bon dans un livre récupéré chez mes parents, que j'avais dû découper dans le magazine "Fripounet" :
Finalement, il n'y a pas grand chose qui a changé. Aujourd'hui je complèterais la liste avec le cinéma.
Le vélo a forte dose est venu bien plus tard, avec Jean-Pierre, qui m'en a offert un en 1984.
Aujourd'hui, mon coeur n'a pas balancé. Hier nous sommes sortis pédaler sous la pluie, nous sommes rentrés trempés et frigorifiés. Courageux, mais pas téméraires, nous sommes cette après-midi restés à l'abri. Ce qui n'arrange pas mes affaires : je vais avoir du mal à atteindre les 6000 kms annuels.
Avec les mauvais jours qui reviennent, l'activité couture, mise en veilleuse quand le beau temps et les longues journées invitent à pédaler, devrait se faire plus importante.
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