samedi 25 août 2012

50 ans - 50 cols

C'est la fin des cols pour cette année, mais pas la fin de ce blog.
Pour clôturer le chapitre des cols, 2 illustrations :
Pour immortaliser ce défi, pas de livre souvenir pour l'instant (Ce sera une de mes occupations des longs jours d'hiver) mais un lumineux maillot de vélo offert par Jean-Pierre.


Et trouvé sur le Parisien du 20 août
COMME LE MITAN D'UNE VIE ?

50 ans, 50 cols : les deux derniers...

Et oui, c'est aujourd'hui que Laurence aurait dû gravir son cinquantième col... Nous avons été contraint de revoir nos plans et c'est avec un peu d'avance que le contrat fut rempli !
Mais avant cet ultime escalade, il fallait bien inscrire au palmarès le seul col decazevillois, ville natale de l'héroïne de ce blog.
Bien sûr c'est presqu'un col pour de rire (Il y en eut d'autres sur ce blog...) mais , géographiquement, c'est un vrai col : un passage entre deux sommets qui permet de relier la vallée du Lot à l'ancienne cité du charbon.
Pour faire quelque chose d'un peu... original, nous avons décidé de franchir quatre fois ce petit col en empruntant les quatre routes qui y mènent !
Nous traversons donc deux fois le Lot à Port d'Agrès, dominé par le château de Gironde, et...
...deux fois à Livinhac le Haut.
Il n'en reste plus qu'un !
Pour le gravir, nous prenons la direction d'Aurillac d'où nous avons prévu de monter au Puy Mary.
Ce matin du jeudi 2 août, un "équipier" nous accompagne !
Depuis le temps qu'il habite à Aurillac, Gilles n'est jamais allé d'Aurillac au Puy Mary à vélo : l'occasion fait le larron et il profite du 50ème col de Lolo, le veinard !!!
Première bonne nouvelle : le col est ouvert contrairement au mois d'avril...
Deuxième bonne nouvelle : le temps est splendide !
La montée se fait progressivement, souvent à l'ombre.
Seuls les 6 derniers kilomètres présentent des pourcentages plus... montagnards : une belle montée à recommander à tous les cyclos ! Même ceux qui ne se sentent pas vraiment grimpeurs.
















Pourtant, nous sommes vraiment à la montagne comme en atteste les paysage ci-dessus.

Les villages que nous avons traversés peuvent même faire penser que le temps ici s'est un peu arrêté : dépaysement garanti !
Puis le col apparaît au loin, nous allons retrouver l'agitation automobile car si la route d'Aurillac n'est pas très fréquentée, l'axe Salers - Murat semble l'être un peu plus.
Laurence savoure ses derniers instants de grimpette : Que la montagne est belle (Voilà bien longtemps que je n'avais pas cité le poète... C'est fait !).
Mission accomplie : pas encore 50 ans et déjà 50 cols !


CLIC - CLAC : photos souvenirs...
Bravo Gilles !
Sûr que tu vas l'avoir ton augmentation...




Maintenant, pas question de monter jusqu'au sommet du Puy Mary : nous ne sommes pas assez acrobates ...
Mais il y a foule de promeneurs.
Fabienne, la soeur de Laurence, qui était venue en reconnaissance quelques jours plus tôt, a trouvé un endroit pour le repas :
Le Buron d'Eylac sert des petits repas intéressants pour les sportifs (et les autres) et nous sommes loin de l'agitation du Puy Mary.
Bien sûr, il nous a fallu descendre sur la route de Murat...
Et après le repas, il nous faudra remonter au Pas de Peyrol : presque 2 kilomètres à un pourcentage moyen de près de 10 %. Et non, nous n'en avons pas terminé avec la grimpette ! Mais après le repas nous aurons plein de peps...

Et toute la famille est réunie autour de la table pour fêter avec quelques jours d'avance l'anniversaire de Laurence.






Et ceci dans un cadre vraiment magnifique.














Chapeaux !












PHOTOS DE FAMILLE...




















Mais comme prévu, il nous faut refaire la route à l'envers !
Plus facile que prévu... de revenir au col. Nous aurions même pu explorer le troisième accès qui vient de Salers... Non ?
Il ne nous reste plus qu'à descendre vers Aurillac. 
50 ans  
50 cols
THE   END

Il va falloir que je pense à trouver de nouveaux défis cyclistes pour les années à venir !

vendredi 24 août 2012

Vendredi 27 juillet : Les Alpes, étape 9

Aujourd'hui, Laurence doit monter son 48ème col, ce sera son dernier col des Alpes (pour cette année car nous y reviendrons certainement).
Le col de Vars fut un grand classique du Tour de France quand, arrivant à Briançon (ou à Gap) en provenance de la côte d'Azur, les coureurs escaladaient à la suite la trilogie Allos, Vars & Izoard (Indigestion...).
Pour notre part, c'est le versant nord que nous allons gravir pour une ascension de 19 kilomètres pas faciles du tout.
En effet, les 10 premiers kilomètres ont de forts pourcentages comparables à ceux de l'Izoard.
Heureusement la route est belle. Dommage que certains automobilistes en profitent pour se prendre pour des pilotes de rallye ! C'est souvent le cas des autochtones, aussi appelés indigènes, qui sont persuadés de connaître parfaitement la route et savoir y conduire : Brassens chanta, je crois, "Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part..."
Lorsque nous arrivons à Vars, station de ski composée de plusieurs villages, la pente se fait plus douce.
A Saint Marcelin, nous faisons la connaissance de Marcelin !
 
C'est un frêne de 6,50m, transformé en skieur de fond. Ses skis servent de banc et l'on peut s'y reposer comme autrefois on pouvait s'arrêter à l'ombre de son feuillage.



St Marcelin est décidément un village accueillant.





L'eau est potable, ici ! Qu'on en prenne de la graine dans nos régions où seuls les cimetières peuvent encore fournir de l'eau au cycliste assoiffé !

C'est aussi un fort joli village : Bravo !













La station de Vars ressemble plus à une station de ski classique...



Le refuge Napoléon, face à un petit lac, est devenu un bistrot.

Les paysages sont moins grandioses qu'hier.







Mais Lolo  arrive au...



Et nous faisons demi-tour, encore une fois...
...dans la descente nous faisons une halte pour LE petit casse-croûte.
C'est aujourd'hui (et hier) que nous avons vu le plus de "voyageurs" à vélo : nous sommes sur la route des Grandes Alpes qui permet de traverser la chaîne de montagne de Thonon les Bains à Menton, un classique du cyclotourisme.
La descente est moins technique que celle de l'Izoard et rapidement nous rentrons à...
...Guillestre. 
Il nous faut encore démonter la tente et regagner notre villégiature d'Allemont.
Après un week-end de repos, nous partons lundi pour l'Aveyron puis le Cantal où Laurence veut terminer le pari de ses 50 ans.